L'auteur examine des sujets de mathématiques du baccalauréat dans la série ES.
A partir de plusieurs exemples, il montre que l'habillage économique donné à des problèmes d'analyse ou de calculs statistiques, sujets "à prétention économique et sociale", est propre à développer des idées erronées chez les élèves, et à renforcer l'idée, déjà trop répandue, que "les mathématiques n'ont pas de rapport avec la réalité" et que ces problèmes sont donc nocifs dans la formation.
Il critique sévèrement et dans un langage dépourvu de toute ambiguïté le sujet de juin 1996 dont la question finale était de rendre maximum un coût moyen, ainsi qu'un sujet de statistique de la même année où, à partir de données pour cinq années s'échelonnant de 1978 à 1982, on demandait une estimation pour l'an 2000.
Rejetant le mot "modélisation", il préfère "mathématisation" "acte de faire du mathématique avec du non mathématique", et qu'il emploi de préférence au pluriel. Il montre que "l'habillage est en quelque sorte l'opération inverse de la mathématisation", et que l'on se retrouve souvent face à des situations dépourvues de sens.
Après avoir fait un tour d'horizon des sujets de mathématiques, il s'intéresse aux programmes et aux sujets de sciences économiques et en dégage les capacités plus ou moins mathématiques qui peuvent le mieux aider les élèves dans l'épreuve de SES : étude qualitative mais détaillée de séries de nombres ou de graphes. Il examine ensuite les fonctions de coût proposées, et là encore décèle des aberrations.
En conclusion, il demande une formation en économie pour les enseignants de mathématiques, et donne aux candidats ce conseil "Le jour du bac, tu fais le con".
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