Nous nous intéressons dans cet article à la dimension linguistique des énoncés de problèmes du premier degré. Nous mettons en avant les
répercussions de leur langue de formulation sur les démarches mises en œuvre par des élèves de 14-15 ans, dans des activités de
modélisation algébrique. Pour cela, nous considérons la transition collège-lycée en Tunisie, caractérisée par un changement de la langue
d’enseignement des mathématiques qui passe de l’arabe au français. Nous étudions l’impact de cette perturbation langagière sur la
dimension sémiotique du travail algébrique de modélisation. En particulier, nous interrogeons les difficultés rencontrées par des élèves
pour mobiliser des savoirs acquis dans leur langue maternelle, lorsqu’un énoncé mathématique est proposé dans une autre langue. Cette
recherche s’inscrit dans le cadre de la théorie anthropologique du didactique. Notre méthodologie est basée sur une analyse qualitative et
quantitative des productions d’élèves de 9e année de base et de 1re année du secondaire, en réponse à un questionnaire comportant des
problèmes identiques formulés dans les deux langues.
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