Malgré la place grandissante qu'occupent les discours sur la dyscalculie dans les domaines de la pédagogie, de la psychologie et des neurosciences, cette notion présente, en l'état des connaissances, des incertitudes théoriques majeures. Certains chercheurs l'envisagent comme un trouble spécifique du calcul, d'autres des mathématiques ou de l'arithmétique et les chiffres de prévalence varient sans consensus en la matière.
Ces insuffisances ont récemment été mises en évidence dans un numéro spécial Dyscalculie proposé par la revue ANAE ( http://www.anae-revue.com), sous la coordination de Jean-Paul Fischer, Docteur en psychologie et en mathématiques.
Parmi les contributions proposées dans ce volume, une recherche prend le parti de se focaliser, non sur les enfants considérés comme "dyscalculiques" (pour éviter les incertitudes diagnostiques), mais plus largement sur ceux qui disent rencontrer des difficultés en mathématiques et qui en font mention dans un centre psychologique spécialisé dans les troubles des apprentissages (Vannetzel, Eynard et Meljac, 2009).
Les résultats de cette recherche menée sur 201 enfants à partir de 1558 dossiers d'enfants consultant dans ce centre sont pour le moins étonnants, et tranchent avec certaines considérations pourtant très répandues au sujet de la dyscalculie ; les auteurs présentent quatre cas d'enfants qui leur semblent significatifs des tendances observées.
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