IREMInstitut de recherche sur l'enseignement des mathématiques de Grenoble

Auteurs :

Évelyne BARBIN

Résumé :

Il y a 50 ans, Jean-Louis Ovaert informait ses collègues directeurs d’IREM que la première réunion du groupe inter-IREM Épistémologie se tiendrait à Paris le 10 mai 1975 (cf. figure 1). Des groupes inter-IREM avaient déjà été créés au début des années 1970. Ce nouveau groupe a été décidé par l’ADIREM (Assemblée des directeurs d’IREM), dont Ovaert fait partie. Son courrier est destiné, comme les autres lettres de l’ADIREM, à être diffusé dans les IREM. Nous verrons dans quelles circonstances le groupe sera nommé « commission inter-IREM Épistémologie et histoire des mathématiques », une dizaine d’années plus tard.
Nous continuerons de parler dans cet article de « groupe inter-IREM », tant que cette expression sera utilisée, ou simplement de groupe, quand il n’y a pas d’ambiguïté. Nous nous intéressons aux cinq premières années du groupe inter-IREM puis à la décade 1980-1990, une époque tourmentée mais fertile où, à la fois, le
groupe national sert de terreau pour la création de groupes locaux et s’enrichit de nouveaux membres. J’ai été membre du groupe inter-IREM depuis la première réunion et je le suis toujours. J’ai été membre successivement de l’IREM à Rouen, au Mans, à Paris puis à Nantes et j’ai été responsable du groupe inter-IREM. J’ai écrit cet article à partir de documents que j’avais gardés dans mon bureau.