En 1880, la loi Camille Sée ouvre l'enseignement du secondaire aux jeunes filles, mais cela ne signifie pas que l'enseignement sera le même pour filles et garçons, ni les programmes, ni les diplômes, ni les possibilités de poursuite donc. Il faudra même attendre 1960 pour que les agrégations des filles et des garçons soient unifiées. Une discipline se distingue parmi les enseignements destinés aux jeunes filles, dès le début et tout au long des 80 années qui séparent ces deux dates : ce sont les mathématiques, qui sont la clef d'entrée dans les grandes écoles et pour les études scientifiques. La particularité faite aux mathématiques sera expliquée, défendue, appuyée par des discours qui véhiculent des stéréotypes de genre. Lorsque, cependant, des jeunes filles arriveront à passer entre les mailles des filets, d'autres discours s'élèveront pour ironiser, dénigrer, ou pour cantonner ces « exceptions ». L'auteure a rassemblé un certain nombre de ces discours pour analyser et comparer les stéréotypes sur les femmes et les mathématiques qui les accompagnent. Pour en examiner la signification et la portée, elle a multiplié les types de locuteurs : politiques, éducateurs, enseignants, scientifiques, mathématiciens, journalistes, essayeurs, femmes et hommes.
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