IREMInstitut de recherche sur l'enseignement des mathématiques de Grenoble

Auteurs :

Moussa MOHAMED SAGAYAR et Ghislaine GUEUDET

Résumé :

Nous présentons ici une étude concernant l’enseignement des mathématiques au premier degré
au Niger. Dans ce contexte, les professeurs disposent de deux ouvrages officiels de référence :
l’un est destiné à leur formation, l’autre présente des mises en œuvre en classe. Nous nous
centrons sur l’introduction de la technique opératoire de l’addition posée. En nous référant à la
Théorie Anthropologique du Didactique (TAD), avec en particulier les concepts de praxéologie
et d’ostensif, nous analysons les éléments relatifs à cette introduction dans les deux ouvrages de
référence, et dans une séance de classe. Nous observons que la mise en œuvre en classe tente de
combiner les propositions des deux manuels, mais n’atteint sans doute pas l’objectif de
construction par les élèves du sens de la retenue. La simple mise à disposition d’ouvrages de
référence semble insuffisante pour assurer des mises en œuvre dirigées vers les objectifs retenus
par ces ouvrages.

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