IREMInstitut de recherche sur l'enseignement des mathématiques de Grenoble

ntroduction de l'article : Pour de nombreux élèves de collège, lire et écrire en mathématiques ne peut s'apprendre par la seule immersion en classe de mathématiques. Mettre au point les conditions et moyens susceptibles de permettre un tel apprentissage nécessite au préalable de repérer les types de problèmes rencontrés par les élèves dans les activités langagières auxquelles ils sont confrontés en classe de mathématiques ainsi que les compétences requises pour écrire ou parler "mathématiques", lire un texte ou comprendre l'enseignant. Les problèmes de type langagier apparaissent de façon particulièrement tangible au collège, alors que las mathématiques font appel à l'expression plus qu'à l'action et que les usages langagiers habituellement en vigueur en mathématiques commencent de s'installer dans les textes à la disposition des élèves ou dans le discours des enseignants. En 1989, dans le cadre du Comité National des Programmes, un groupe de travail "Langage et Mathématiques" s'était constitué sur ces problèmes, soutenu ensuite par l'INRP en 1992. Animé par R. Tomassone et C. Laborde, il regroupait des enseignants de français et de mathématiques. L'objet de l'article présent est issu d'une partie des travaux de ce groupe. Il concerne la lecture d'énoncés de géométrie au collège.