Les systèmes experts en géométrie ont obligé leurs concepteurs à tenter de comprendre comment raisonne un expert du domaine comme par exemple GEOMUS. On s'est aperçu de l'extrême complexité de sa démarche. On a pris conscience de l'importance de la figure pour résoudre les problèmes. On a mesuré le fossé qui sépare encore un bon expert d'un bon logiciel. La notion d'heuristique est apparue pour échapper à l'explosion combinatoire. Certains enseignants ont compris le parti que la pédagogie pouvait tirer de ces recherches. Hélas, les heuristiques se sont figées en listes de méthodes et les fiches-méthodes, longues, rébarbatives et inefficaces ont encombré les pages des livres scolaires, stérilisant une recherche prometteuse.
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