Consignes aux auteurs

Recommandations générales

Les articles soumis pour publication dans la revue Petit x :

  1. doivent être envoyés par courrier électronique au comité de rédaction. (irem-petitxATuniv-grenoble-alpes.fr)
  2. doivent être envoyés dans le format Opendocument (ou word) ainsi que en format .pdf.


L’article, en français, doit comporter un titre, les noms, affiliations professionnelles, et courriers électroniques (obligatoirement, au moins un par article) des auteurs, ainsi qu’un résumé et des mots clés, en français et en anglais.

La rédaction tient tout d’abord à souligner l’importance d’un travail approfondi de relecture avant l’envoi à la revue. Un article pour Petit x doit exposer la problématique de l’auteur, les moyens mis en œuvre pour répondre aux questions, et les résultats de la recherche. La spécificité de la revue, d’être à l’interface de la recherche, de la formation d’enseignants et de la pratique pour des professeurs réflexifs, impose d’être lisible pour tous les publics visés, et de ne pas surcharger le texte de références théoriques, tout en faisant clairement apparaître les moyens mis en œuvre et leur résultat : c’est un exercice difficile et qui demande de la réflexion. Une articulation doit donc être cherchée entre l’exposition du cadre théorique et le compte-rendu d’expérimentation.

Les auteurs ne peuvent attendre de la rédaction ni des rapporteurs les premières indications de révision d’un texte à l’état de brouillon, ou de premier jet, comme cela semble parfois le cas (voir ci-dessous). Nous conseillons donc fortement aux auteurs, avant tout envoi à la revue, d’engager un premier processus d’amélioration de leur texte dans le collectif de recherche auquel ils appartiennent ou avec des collègues de leur groupe de recherche IREM ou leur directeur de recherche.

L’introduction de l’article doit permettre au lecteur de comprendre quelle est l’intention de l’article ; la problématique de l’étude doit être bien exposée ; les conclusions de l’article doivent permettre de saisir clairement les résultats que les auteurs pensent avoir établis ou les pistes d’investigation qu’ils proposent.

La revue a aussi vocation à accepter des articles qui présentent des activités menées dans des classes, mais celles-ci doivent être soigneusement étudiées de façon à être transférables, ou aider à l’analyse de thèmes du programme ou de pratiques d’enseignement.

Par ailleurs, le texte doit avoir été relu du point de vue de l’orthographe et du français : les auteurs d’origine non francophone sont invités à collaborer avec une personne susceptible de les aider à améliorer la langue, par exemple leur directeur de thèse. Attention : les figures doivent toutes être en niveaux de gris, car l’impression ne prévoit pas de figures en couleur.

Pour des raisons d’imprimerie et de pagination à respecter, ainsi que des raisons de lisibilité des articles, la revue ne peut accepter d’articles trop longs, et la limite est fixée à 25 pages, sauf exception. Dans le processus de révision préalable auquel nous engageons fortement les auteurs, il semble important de s’interroger sur l’adéquation de la taille de l’article avec le propos du texte.

Relecture des textes soumis

Le texte, anonymé, est tout d’abord examiné par la rédaction, puis soumis à deux rapporteurs. Les auteurs sont informés par la rédaction des différentes étapes de traitement de leur article (réception, lecture par la rédaction, envoi à des rapporteurs, réception des rapports, synthèse finale), le processus complet est de six mois environ. Dans le cas d’un article reçu en deuxième version à l’intérieur de la période de révision, le texte revu est confié, ainsi que le dossier antérieur, à un ou deux rapporteurs qui ont pour tâche, dans un délai de deux mois, d’évaluer la conformité des modifications apportées par rapport aux demandes des rapporteurs de la première version. Dans le cas d’une acceptation pour publication, des instructions concernant la forme de la version finale seront transmises à l’auteur.

Les notes de bas de page sont à utiliser avec la plus grande parcimonie, et seulement quand l’auteur pense vraiment qu’il lui est impossible d’inclure une incise dans son texte : un texte de 25 pages avec 30 notes de bas de page n’est pas acceptable tel quel. Les références bibliographiques, notamment, ne doivent jamais figurer en notes, mais être incluses dans le texte sous les normes données ci-après. Toutes les références correspondant à celles données dans le texte doivent figurer dans la bibliographie. Nous attirons l’attention des auteurs sur le fait que l’exactitude en matière de références bibliographiques requiert que soit entreprise une vérification, voire une recherche documentaire qui est de la responsabilité de l’auteur.

Copyright

Les droits de publication de la revue Petit x appartiennent à l’IREM de Grenoble qui accordera cependant aux auteurs, sur demande et sans frais, l’autorisation de faire réimprimer leurs articles. Ils devront mentionner Petit x pour première publication, ainsi que le fait que c’est l’IREM de Grenoble qui détient le Copyright.

Comment écrire un article à partir de son travail de recherche ?

Après une recherche – une thèse par exemple – on ne met pas tout dans un article, non seulement le résumé mais les choix sont essentiels. Cela nécessite de faire le deuil de certaines dimensions de la recherche. Le travail d’écriture se fait en plusieurs temps ; il n’y a pas d’ordre d’écriture, cela dépend des auteurs, mais on peut dégager quelques régularités.

Toute écriture commence par un premier jet : insistons sur le fait que la relecture de ce premier jet est essentielle, comme un miroir, permettant de réordonner (souvent on retrouve par exemple des hypothèses un peu partout, à regrouper voire à hiérarchiser entre hypothèses admises ou testées), de compléter – par exemple les manques dans le raisonnement global suivi, de simplifier et de préciser en ayant toujours le souci du lecteur.

Il est important de vérifier que les différentes parties sont équilibrées, qu’il n’y a pas de paragraphe trop long (ou alors on le coupe) et que les titres et sous-titres sont bons, percutants et, surtout, bien informatifs. Non seulement ce n’est pas au lecteur qu’il appartient de faire des efforts pour combler les implicites laissés par l’auteur, mais celui-ci doit l’aider dans sa lecture.

Le deuxième jet peut être relu autrement – on fait attention à la correction du français, aux détails, aux sigles par exemple – en pensant aux lecteurs étrangers – aux formats, à la bibliographie, au résumé et aux mots clefs.

Pour l’écriture

Il importe de dégager « l’histoire » qu’on choisit pour l’article, y compris pour soi, d’y revenir régulièrement (quitte à l’infléchir, voire à la modifier). Il ne faut pas vouloir tout mettre, il faut couper une partie dans la thèse pour écrire un article sur la partie sélectionnée.

  • Clarifier et écrire noir sur blanc le questionnement adopté, ou encore les objectifs, assez rapidement.
  • Présenter la problématique de façon précise.
  • Ne pas oublier de situer l’article dans le paysage de la recherche (en vrai, pas de manière artificielle !).
  • Très vite faire un plan (un premier plan) qu’on pourra modifier ensuite.
  • A la fin vérifier que le plan suivi est cohérent et indiqué à la fin de l’introduction, par exemple. Si ce n’est pas un article théorique, écrire assez rapidement la partie concernant les résultats liés à l’expérimentation (ne pas rester durant plusieurs pages sur le cadre théorique ou sur les autres recherches sur le même sujet).

Rédiger (ensuite) la méthodologie, en ne prenant que ce dont on a vraiment besoin, et en l’exemplifiant autant que possible, surtout quand c’est nouveau. Ne pas oublier de présenter les données de façon claire et succincte. Choisir les analyses présentées, ni trop ni trop peu. S’il y a des tableaux les commenter.

Expliquer l’inscription dans les cadre(s) théoriques en ne faisant surtout pas « un résumé de cours » (inacceptable !) mais en spécifiant pourquoi et comment se fait cette inscription, et en présentant les adaptations éventuelles (cela peut être très rapide).

Rédiger soigneusement la conclusion (discussion) – elle doit être relativement autonome, résumer ce qui précède mais sans redire exactement ce qui a été déjà dit. Elle ne doit pas non plus s’en éloigner trop, même si c’est le moment à la fois de discuter et d’élargir. Cela peut être fait en relisant seulement les résultats avant d’écrire, voire en les racontant. Il y a une vraie difficulté à s’extraire de tout le processus qui a conduit aux résultats, et à ne retenir pour écrire que ce qui a été obtenu finalement.

Discuter à la fois ce qui a été fait (notamment en en dégageant les limites, y compris méthodologiques) et ce qui a été obtenu – en relation avec le questionnement initial, à reprendre au moins pour soi au moment de l’écriture. Donner des perspectives, voire des inférences. Ne pas hésiter à donner de nouveaux questionnements – la recherche consiste aussi à faire avancer (reculer ?) les questions…

Si c’est un article un peu théorique, ne pas omettre d’expliquer son intérêt, de l’illustrer, d’expliquer aussi d’où viennent les propositions… autrement dit donner des exemples en amont et en aval.

Au fur et à mesure noter les références bibliographiques utilisées : ce seront les seules à figurer. Veiller à ce qu’elles soient bien dans les normes.

Revenir à l’introduction à la fin. Les dernières relectures portent sur l’introduction et la conclusion – c’est ce qu’un lecteur pressé fera, et on est toujours plus ou moins pressé.

Publié le  6 juillet 2018
Mis à jour le 10 janvier 2024